À propos

Le Groupe de recherche interuniversitaire sur le Tibet et l’Himalaya (GRITH), financé par le FRQ-SC, fédère l’ensemble des recherches académiques menées au Québec sur la région himalayenne au sens large. Par la mise en commun de savoirs et compétences multidisciplinaires, il entend consolider la synergie entre chercheurs de tous niveaux de carrière et produire de fécondes collaborations entre tous ses membres et, au-delà, avec des partenaires de recherche à l’échelle nationale et à l’international.

Le groupe est composé pour l’instant  de six professeurs basés dans cinq universités québécoises, d’une vingtaine de leurs étudiants gradués et de plusieurs membres associés, qui tous parlent couramment une ou plusieurs langues asiatiques. Ils sont tous profondément impliqués, humainement et intellectuellement, sur leurs terrains en Haute-Asie et parmi les communautés diasporiques de leur région élective au Canada et en Europe.

Les atouts de cette équipe reposent sur la convergence multidisciplinaire des compétences et expériences de ses membres à travers tout l’arc himalayen, imbriquant études religieuses, anthropologie, philologie et histoire. Une réflexion de fond est menée sur les déclinaisons de la notion de pouvoir dans cette région et ce, autour de deux axes principaux : l’instrumentalisation politique de l’histoire et le rituel comme technologie du pouvoir. Cette mise en commun des ressources scientifiques québécoises dans le domaine des sciences humaines et sociales devrait permettre de mieux documenter les bouleversements politiques, religieux et culturels traversés par les diverses sociétés himalayennes, offrant aux analyses des chercheurs à la fois une profondeur historique et une étendue géographique d’enjeux rarement considérés en un seul regard. La synergie opérée dans cette équipe devrait dynamiser la contribution des tibétologues et himalayanistes du Québec aux débats internationaux concernant les grands enjeux de société en Haute-Asie.